un monde en jachére
Modalités alternatives d’investissement des espaces publiques et communs
en Europe et Amérique latine
L'équipe

Pedro José García Sánchez
Responsable scientifique et pédagogique du programme et référent à l'UPN
Sociologue – ethnographe, il est maître de conférences en sociologie à l’Université Paris Nanterre et chercheur dans le laboratoire « Mosaïques » / LAVUE UMR 7218 du CNRS. Diplômé à l'Université Centrale du Venezuela (UCV), il a fait son doctorat à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris et a enseigné aussi à l’UCV, à l’IUT de Paris V, à Lille III et à Dunkerque. Il développe une approche interactionniste et pragmatiste en anthropologie urbaine, cognition sociale et sociologie politique. Ses travaux sur les sociétés des Amériques, de l’Europe et de l’Afrique, lui ont permis de développer une sociologie du trouble, de la vulnérabilité et des conflits d'urbanité. Dans ses recherches sur les formes élémentaires et sensibles de la vie citadine ou de la démocratie, il étudie les modalités contemporaines de la violence et de la confiance, de l’interculturalité et du cosmopolitisme, du populisme et du totalitarisme.
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Marc Breviglieri
Co-Responsable scientifique et pédagogique du programme et référent à l'Haute Ecole de Suisse Occidentale (HETS-Genève) côté Grenoble CRESSON (AAU-ENSAG)
Professeur associé à la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale, chercheur au CRESSON, docteur en Sociologie (EHESS) et Habilité à Diriger des Recherches. Ses thèmes de recherche touchent aux configurations et aux aménagements variés de l’habitation humaine, aux apprentissages de la vie commune, aux dimensions liant corps et espace et enfin aux questions d’ordre affectif, éthique et politique posées par l’expérience du soin. Il développe une sociologie d’inspiration phénoménologique nourrie par l’ouverture de perspectives méthodologiques liées à l’image (photographie-vidéo).
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Fabio Reis Mota
Responsable scientifique et pédagogique du programme à l'UFF
Professeur au Département d’anthropologie et au Programme d’études supérieures en anthropologie de l’Université Fédérale Fluminense – PPGA-UFF. Il est coordinateur du Núcleo Fluminense de Estudose Pesquisa-NUFEP. Il est chercheur à l’Institut national d'études comparatives sur la gestion des conflits INCT-InEAC. Il possède une expérience nationale et internationale en anthropologie et sociologie, en particulier sur l'anthropologie politique et juridique à propos des sujets concernant les enjeux identitaires, les conflits de différentes dimension (ethnique, environnemental, urbain), les dimensions de la violence, les études sur “l'ethnicité”, études urbaines et avec un dialogue sur la sociologie pragmatique au Brésil, France, Portugal, Argentine et ailleurs.

Gabriel Nardacchione
Responsable scientifique et pédagogique du programme à l'UBA
Titulaire d'un Doctorat en sociologie (EHESS) et chercheur Independent au CONICET-Argentine. Il donne des cours de Doctorat et Master à de nombreuses universités nationales et étrangères, notamment en théorie sociale, espace public et méthodologie de la recherche. Il est professeur titulaire à la Faculté de Sciences Sociales (UBA). Il dirige le Groupe d'Etude d’Actions en Public (GEAP) à l’Institut de Recherche en Sciences Sociales « Gino Germani » à l’Université de Buenos Aires. Il a dirigé plusieurs projets collectifs PIP-CONICET et actuellement dirige le projet PICT-MINCyT, où s’articulent recherches au tour sur la promotion des modes alternatives de vie dans l’espace public.

Darysleida Sosa Valdez
Architecte-urbaniste, docteure en urbanisme, elle est actuellement chercheuse post-doctorante au l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et membre du Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA). Ses travaux portent sur la durabilité des quartiers précaires en Amérique Latine et les Caraïbes. Elle s’intéresse aux études sur la marginalité, la précarité et l’informalité urbaine à l’égard de la construction de la ville durable et la valorisation de la biodiversité en ville.

Anna-Louise Milne
Travaille à l’intersection entre les études culturelles, la sociologie urbaine et la traduction interculturelle dans le contexte de la migration. Ses champs de recherche sont ancrés dans le Nord-Est parisien où elle est également impliquée dans des mobilisations en direction de personnes précaires et invisibilisées. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont A General Practice (The Cahiers Series/Sylph, 2021), The New Internationalists (avec Sue Clayton, Goldsmiths/MIT, 2020), 75 (Gallimard, 2016).
annalouisemilne.net

Lucía Eilbaum
Titulaire d'une maîtrise et d'un doctorat en anthropologie de l'Université Federal Fluminense (UFF), et d'un diplôme en anthropologie de l'Université de Buenos Aires. Elle est professeur au département d'anthropologie et chargée de cours dans les programmes de troisième cycle en anthropologie et en justice et sécurité à l'UFF. Elle est coordinatrice du groupe de recherche sur l'anthropologie des droits et des moralités et chercheuse associée de l'INCT-Institut d'études comparatives sur la gestion des conflits institutionnels. Elle possède une expérience en anthropologie du droit et de l'État, principalement sur les thèmes suivants : justice, violence d'État, droits de l'homme, moralités

Luana Martins
Doctorante en sciences sociales et juridiques à l'Universidade Federal Fluminense, sous la direction du professeur Frederico Policarpo, et mène des recherches sur l'incarcération des femmes. Elle a rejoint l’EHESS en septembre 2021, en tant que chercheuse invitée par Léonore Le Caisne et par Daniel Cefaï, pour faire un stage doctoral. Elle est l’auteure du livre « Entre la rue et la prison : une ethnographie sur l'expérience de détention provisoire dans un établissement socio-éducatif à Rio de Janeiro ».
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Mickael Chelal
Doctorant en sociologie à l’université Paris Nanterre. Il réalise une thèse, sous la direction de David Lepoutre, qui porte sur la socialisation des « jeunes hommes et femmes de cité » par et autour des rapports à l’espace, des rapports intergénérationnels et des rapports de genre. Il a notamment publié « La cité partagée. Usages de l’espace, rapports sociaux de sexe et de génération de jeunes de la cité Bois Perrier », Dossiers d’études (en ligne et format papier), CNAF, n° 182, 2016.

Enoal Vancoillié
Doctorant en aménagement et urbanisme à l'université Paris Nanterre. Diplômé de l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris, il travaille dans le domaine de l'aménagement de l'espace public depuis une quinzaine d'années. Son projet de recherche s'intéresse aux pratiques de jeux de ballon informelles et aux enjeux socio-spatiaux particuliers qu'elles soulèvent en milieu urbain.

Felipe Berocan
Professeur au Département d’anthropologie et au Programme d’études supérieures en anthropologie de l’Université Fédérale Fluminense – PPGA-UFF. Il est également chercheur au Laboratoire d'Ethnographie Métropolitaine - LeMetro/IFCS-UFRJ, au NUFEP-UFF et au INCT-InEAC. Il possède une expérience nationale et internationale en anthropologie et sociologie, en particulier sur l'anthropologie urbaine, la sociologie urbaine, la sociologie de l'art, l'anthropologie visuelle, l'ethnicité, le rituel et le symbolisme, travaillant principalement sur les sujets suivants : études urbaines, danse sociale, musique populaire, fêtes populaires, photographie et image, Tsiganes et groupes ethniques.

Grégoire Chelkoff
Architecte et docteur en urbanisme, professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble et chercheur au CRESSON (UMR cnrs AAU) où il dirige des thèses. Il a participé à la création du laboratoire CRESSON en 1979 et en a été le directeur huit années entre 2000 et 2012. Ses publications issues d’une vingtaine de recherches portent sur l’analyse, l’expérimentation et la conception des ambiances architecturales et urbaines et visent à développer des outils spécifiques en associant les disciplines (techniques, sciences humaines, esthétique).

Carlos Eduardo Viana
Doctorant en Anthropologie à l'Université Fédérale Fluminense. Chercheur lié au Groupe d'étude et de recherche en anthropologie du droit et des mœurs (GEPADIM/NUFEP/UFF), à l'INCT-InEAC et au CRBC-Mondes Américains/EHESS. Les intérêts de recherche portent sur les transformations du monde du travail à travers les applications qui constituent ce que l'on appelle le « capitalisme de plateforme », dans le cadre de l'anthropologie économique.

Irene Pochetti
Maîtresse de conférence en sociologie à l’Université Paris Est Créteil (UPEC). Elle est membre du laboratoire LIRTES (EA 7313) et chercheuse associée au Centre d’études Mexicains et centraméricains (UMIFRE 16). Ses travaux s’inscrivent au croisement de la sociologie urbaine, de la sociologie de la jeunesse et d’une anthropologie politique de l’intervention sociale. À partir d’approches ethnographique et sociohistorique, ses recherches portent sur les circulations et inscriptions des jeunesses dans les marges des villes ainsi que sur les politiques, la construction de catégories et les configurations d’acteur•trice•s impliqué•e•s dans leur prise en charge.

Matías Paschkes Ronis
Sociologue et ethnographe, professeur de théorie sociologique contemporaine à la Faculté des Sciences Sociales de l'Université de Buenos Aires et chercheur du Groupe d'études sur les actions en public (Institut de recherche Gino Germani). Docteur en Anthropologie Sociale (École Interdisciplinaire d'Études Sociales Supérieures – Université Nationale de San Martín), Master en Psychanalyse (Faculté de Psychologie – Université Kennedy) et Licence en Sociologie (Faculté de Sciences Sociales – Université de Buenos Aires). Son domaine de spécialisation est la théorie sociale et anthropologique contemporaine, l'ethnographie et les études sur le vieillissement.

Alain Battegay
Parcours de sociologue vers l’anthropologie urbaine nourri de philosophies du politique. Mes recherches ont porté sur des approches urbaines de migrations et des mobilités en France et au bord du Moyen Orient (Chypre, Beyrouth, Dubai), en privilégiant les problématiques des espaces publics, des mobilités, des mémoires en actes, et en mettant en oeuvre des méthodes d’explorations situées, à différentes échelles de temps et d’espaces.

Sebastián Muñoz Tapia
Sociologue de l'Université du Chili et docteur en anthropologie sociale de l'École interdisciplinaire d'études sociales supérieures de l'Université nationale de San Martín (UNSAM). Il vit actuellement
à Santiago du Chili et effectue un post-doctorat à l'Université Alberto Hurtado financé par l'Agence nationale de recherche et de développement (ANID Chile). Il a publié divers articles dans des
revues académiques, participe au Groupe d'études sur les actions en public (GEAP), au Réseau d'études interdisciplinaires du hip-hop et coordonne les pages de diffusion académique mundoshiphop.com et rapytecnologias.com. Il a également réalisé le documentaire Buenos Aires Rap (2014) et compose et se produit comme DJ.

Gisele Fonseca Chagas
Est titulaire d'une licence en histoire, d'une maîtrise et d'un doctorat en anthropologie de l'Universidade Federal Fluminense (Brésil). Elle est actuellement professeur au département d'anthropologie et au programme de master et doctorat en anthropologie de l'Universidade Federal Fluminense. Elle est vice-coordinatrice du Centre d'études sur le Moyen-Orient (NEOM/UFF) et elle effectue des recherches dans les domaines de l'anthropologie de la religion et de l'islam. Elle a a également réalisé des travaux ethnographiques de terrain dans des communautés musulmanes au Brésil (depuis 2004) et en Syrie (2009-2010), en mettant l'accent sur les questions de connaissance et de construction des autorités religieuses dans l'islam, le genre et l'ethnicité. Elle est titulaire d'une bourse de productivité de recherche du CNPq et d'une bourse de jeune scientiste de la Faperj.

Laurent Thevenot
Thévenot est professeur Émérite à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris) qui a co-initié en France deux courants qui ont renouvelé les sciences sociales critiques, et atteint une audience internationale comme l'un des cadres théoriques les plus innovants et ambitieux développés après ceux de Bourdieu et Giddens. Avec Luc Boltanski, il a coécrit On Justification 2006 [1991] qui analyse les répertoires d'évaluation les plus légitimes régissant les relations politiques, économiques et sociales. Il est à l'origine de la "sociologie pragmatique" française. Thévenot est également l'un des fondateurs de l'école des conventions qui a développé l'analyse des conventions économiques, sociales et politiques qui régissent la coordination incertaine.
Ses recherches se sont ensuite prolongées par la publication d'un ouvrage sur l'architecture des formes de vie, des agences et des modes d'engagement dans le monde : L'action au pluriel. Sociologie des régimes d'engagement (2006). Il élargit les approches critiques du pouvoir par l'analyse des oppressions sur les façons valorisées dont les gens s'autonomisent en s'engageant dans l'environnement et avec les autres, de l'intimité au niveau des conventions publiques
Institutions Impliquées







